Intrigued by some of the themes in Le Petit Terroriste, I was inspired to discover more about the lives of refugees/immigrants and the trouble they face daily. Therefore, I turned to Sylvain Levey’s Alice pour le moment, a play depicting the life of a Chilean political refugee.
The play was actually part of a project entitled “Mon Alice en Ville” organised by the Ariadne of Bourgoin-Jallieu company under the management of Anne Courel. The theme of this project was adolescence and roaming.
Below, I have attached a summary of the play and some of the themes that I decided to explore.
Résumé
Sylvain Levey compte l’histoire d’une jeune fille de 13 ans qui fait partie d’une famille de réfugiés politiques chiliens qui ont fui le coup d’état de Pinochet en Chile.
Contraints de déménager souvent à cause des emplois de son père, Alice et sa famille vont de villes en villes dans leur Mercedes avec leurs affaires.
Au début, elle essaie de faire un profil bas pour ne pas s’attacher à un lieu mais comme elle grandit, elle apprendre d’être fier de son origine et de sa famille.
Malgré les amitiés et les relations amoureux qui sont cassées, elle trouve joie dans sa solitude.
Le Manque de Continuité
Les maisons d’Alice sont toujours provisoires parce que son père change de boulot fréquemment. C’est pour cette raison qu’elle ne s’attache pas à un lieu en faisant des amis. (“[S]es copines étaient comme [s]es maisons: provisoires.”)
Quand Alice est à l’école, elle est toujours seule; elle n’a pas des amis.
Quand elle départ, ces parents décident que l’école n’est pas obligatoire. Ils pensent que ça serait mieux pour elle de les aider en travaillant.
Alice a la chance de choisir où ils vont aller —> une opportunité palpitant
Alice doit se séparer avec Gabin, son petit-ami
“Mes papiers comme mes amis, comme mes maison, comme mes amours, n’étaient que provisoires.”
Le Manque de Stabilité
La maison est décrite comme “une vieille carcasse qui tremblait ses os au moindre coup de vent ou au moindre passage d’un camion.” Cela peut être une métaphore pour sa famille et comment ils se cachent de la police.
Elle marche, “comme tous les autres jours, tête baissée, emmitouflée, camouflée dans une vieille veste.” Elle s’est habitué à la vie d’un clandestin qui doit se cacher tout le temps. Elle fait tout ça “pour être transparente comme l’eau claire.” Elle essaie de faire profil, de ne pas être remarquée.
“[Ils étaient] des gens discrets par habitude et par obligation.”
Le titre: Alice pour le moment —> le titre suggère qu’elle ne sait pas ce qu’elle deviendra dans le futur, elle pourrait changer son nom/identité et donc c’est pour ça qu’elle peut seulement dire qu’elle est “Alice pour le moment.”
“Quand [s]a mère [s'appelait en [s]e suppliant de [s]e dépêcher, il y avait deux explications: [s]on père avait trouvé un boulot ce qui voulait dire ‘on part des de soir…’ soir il etait arrive une catastrophe.” —> Elle sait ses deux circonstances très bien et elle doit juste accepter ce qu’il va se passer; elle ne peut pas se plaindre.
La Privation
Dans leur première maison (dans le livre), il y a “une seule pièce à vivre” qui était “froide et humide.” C'était “une maisonnette à ruine. Presque.” —> ce n’est pas un foyer du tout, ce n’est pas agréable.
“La pauvreté rend animal. [S]es parents étaient comme des fauves qui cherchent toute la journée de quoi manger pour le soir.” Sa description de ses parents en pauvreté, les déshumanisent.
Puis, elle habite “dans des petites caravanes” —> un type de logement temporaire, comme toujours.
Après la voiture explose, tout le monde est assez triste parce que c'était la seule chose qui est resté avec eux pour la durée de leur vie. Pour eux “servait… de garde-meubles, de garde-manger, d’arriere-cuisine et d'armoire à vêtements. Ainsi tout notre patrimoine… avaient disparu dans l’incendie.”
L’Isolement
Elle manque d’affection physique avec sa famille. “Jamais un baiter sur l’une de mes joues.” Bien qu’elle ne s’importe pas vraiment, c’est un autre aspect de sa vie dans lequel elle ne reçoit pas de l’attention.
Elle a une division à l’école entre elle et les autres. Elle dit que “c’est parce que les autres sont comme ils sont que je suis comme je suis.” Elle reconnait qu’elle est en situation différente aux autres.
A la fin de chaque jour, il y a “une croix de plus sur le calendrier - à ne parler à personne.”
Les autres se moque de sa apparence et de son accent à l’école. (“Tu sais pas parler”, “ton petit chaperon vert t’es juste bizarre.”)
A la fin, elle reflet qu’elle s’est grandi “dans un pays qui n'était pas [s]on pays.” Son identité est chilienne pas française.
La Fierté/ La joie
Bien qu’Alice ait des doutes concernant leur accent, sa mère en a fière. Elle dit que “c’est l’accent de tes ancêtres et c’est ça le plus important.” Elle accorde de l'importance au patrimoine familiale.
Avec du temps, Alice “a appris à lever la tête en marchant.” Elle apprends de ne pas avoir autant de peur d’être trouvée et donc pendant ce temps-là, ce serait mieux d’apprécier le présent.
Avec cette changement de comportement, elle change la manière dont elle s’habille. Elle a “délaissé [s]a veste militaire trop grand pour [elle et elle a] taillé aux ciseaux [s]es pantalones pour en faire des bermudas.”
Elle a “trouvé… un sens à [s]a vie.”
Même après l’explosion de la voiture qui était une situation grave et triste, la famille a ri ensemble.
Ils transforment quelque chose qu’indiquerait la privation (ils n’ont plus une voiture) en quelque chose forte. “La marche a pied c’est l’essence même de l’humanité… avec le vent dans le dos, il [les] poussera des ailes.”